Pourquoi prier pour la COP28 ? [Nadège]

Parce que nous sommes dans la détresse
L’heure est grave. Le dérèglement climatique causé par les activités humaines provoque déjà des souffrances considérables. D’un point de vue purement humain, il y a peu d’espoir pour l’avenir de notre climat. Pour de multiples raisons, il est extrêmement difficile pour ceux qui nous gouvernent de se mettre d’accord et de prendre les actions nécessaires pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre.

Quand nous sommes dans une situation qui nous dépasse, il est normal et naturel d’appeler à l’aide. « Dans ma détresse, j’ai fait appel à l’Éternel, j’ai crié à mon Dieu; de son palais, il a entendu ma voix, mon cri est parvenu à ses oreilles » (Psaume 18.7)

Parce que Dieu est souverain
Quand on appelle à l’aide, il vaut mieux s’adresser à quelqu’un qui est en capacité d’agir. La Bible affirme que Christ soutient l’univers par sa parole puissante (Hébreux 1.3). La vie et le souffle nous viennent de lui ; cette terre lui appartient. Dieu peut changer le cœurs, son Esprit peut altérer le cours des discussions et les décisions prises. Le livre des Proverbes nous rappelle que « Le cœur du roi est un simple courant d’eau dans la main de l’Éternel : il l’oriente comme il le désire » (Proverbes 21.1)

Parce que Dieu agit à travers les prières de son peuple

Dieu n’a pas besoin de nos prières pour agir. Mais dans la Bible et dans l’histoire de l’Église, nous voyons que, très souvent, Dieu choisit d’agir à travers les prières de son peuple. Pensez à la libération de Pierre (Actes 12.5), ou, (dans l’histoire récente), à la chute du Mur de Berlin. Les facteurs politiques et sociaux qui ont amené aux évènements de 1989 sont évidemment complexes, mais je reste personnellement convaincue que Dieu avait suscité les prières de son peuple et qu’il avait agi en réponse à ces prières.

Dieu nous invite à faire partie de l’histoire qu’il est en train d’écrire ; par nos actions, certainement ; mais d’abord à travers nos prières.

Pourquoi passer à côté de ce privilège ?